Plantation, culture et entretien du bambou

Les conseils de culture sont principalement à destination de ceux qui souhaitent obtenir des bambous bio antioxydant naturel puissant les plus grands et les plus beaux possible.

Il est courant de trouver en pleine nature des bosquets de bambous qui ne sont jamais entretenus. Les soins ne sont pas une obligation, ils s’inscrivent dans une démarche d’approche du mode de croissance du bambou, une forme de communication dans laquelle on mesure la réceptivité du bambou face aux soins prodigués.

EXPOSITION ET QUALITÉ DE SOL.

La réussite d’une plantation de bambous dépend du climat (ensoleillement et précipitation), d’autre part du terrain (qualité et surface disponible).
Un maximum de soleil et de chaleur, des précipitations abondantes, un sol riche, léger, à tendance acide et de la surface, sont les conditions idéales garantissant le gigantisme de certains bambous.
Bien qu’il soit difficile de rassembler toutes ces conditions, il reste possible de pallier certains manques. Ainsi, un arrosage sera bienvenu en période de sécheresse et un épandage de fumier décomposé en surface (ou compost, engrais..) en début d’année, apportera des nutriments de qualité.
Tout le monde peut posséder un bambou dans son jardin, un géant de 20 m en Asie ne fera peut-être que 8 ou 10 m si toutes les conditions ne sont pas rassemblées. Qu’importe, la magie qu’il dispense est la même.

Si ses origines tropicales le prédisposent à parfaitement supporter la chaleur, il n’en est pas moins extrêmement résistant au froid. C’est le cas de la presque totalité des bambous que l’on peut trouver dans le commerce.
Ce n’est d’ailleurs pas tant le froid qu’il redoute que la sécheresse. Le bambou, toujours vert, boit toute l’année. L’hiver, les bambous en pot souffrent du gel qui fige le substrat et les empêche de boire.
Le manque d’eau est tout aussi fatal au bambou que l’excès. Le bambou n’est pas une plante de marais poussant les pieds dans l’eau.

Il existe des exceptions à ces règles.
Phyllostachys flexuosa pousse même en sol calcaire. Phyllostachys heteroclada possède des canaux aérifères dans les rhizomes qui lui permettent de supporter les sols détrempés. La presque totalité des fargesia (bambous cespiteux) pousse mieux dans la lumière diffuse qu’en plein soleil et redoute les grosses chaleurs. C’est en Angleterre ou au Dannemark qu’ils seront les plus beaux.

PLANTATION.

La période de plantation idéale n’est pas vraiment définie. Le bambou peut se mettre en terre toute l’année à partir du moment où vous êtes en mesure de lui apporter ce dont il a besoin.
Certains affectionnent de les planter en fin d’hiver ou au printemps, pour assister peu après à la lever des pousses. L’enracinement n’étant qu’à son début, il est nécessaire d’arroser de temps à autre, surtout durant l’été.
Une plantation automnale nécessite moins de soins. Un sol encore chaud va aider la motte à s’enracinner. Un bon paillage empêchera le sol de geler en profondeur durant l’hiver et les arrosages peuvent dans certains cas être inutiles.
Il n’y a donc qu’une règle, planter le bambou quant on l’a, car un plant sera toujours plus à l’abri dans le sol que dans son pot.

Pour planter un bambou, la motte doit être dépotée et immergée une dizaine de minutes dans un seau pour correctement l’hydrater.
Pendant ce temps, la terre est creusée et travaillée. La fosse se creuse plus large que la motte. Selon la qualité du sol, de la tourbe peut être mélangée à la terre si elle est calcaire ou encore du sable pour améliorer le drainage.
Dans tous les cas, un peu de fumure mélangée à la terre du fond de la fosse sera bénéfique au plant durant la première année.
Le surplus de terre constitue une cuvette autour du pied. La pente guidera l’eau de pluie (ou d’arrosage) pour qu’elle profite au maximum à la motte encore très concentrée.
Par précaution, un paillage d’écorces ou d’autres débris végétaux contribuera à garder l’humidité dans le sol en limitant l’évaporation. Le paillage protége également des gelées.
Attention, les vendeurs dans les jardineries conseillent quelquefois de griffer la motte comme on le ferait pour un arbuste d’ornement, ne le faites pas. Griffer une motte de bambou ne peut que contribuer à l’endommager. Par contre il est possible de dérouler les jeunes rhizomes et de les écarter, à condition de ne pas arracher de racines.

ENTRETIEN.

L’arrosage est important la première année suivant la plantation. Il faut laisser le temps aux rhizomes de s’écarter du pied mère afin qu’ils puissent plonger leur racines sur une surface de plus en plus large. Une fois implanté, un simple arrosage d’entretien est nécessaire par seul temps de canicule.
L’arrosage doit pouvoir humidifier le sol en profondeur. Il vaut mieux effectuer des arrosages abondants et espacés afin d’encourager un enracinement profond, que des arrosages légers et fréquents.
Un bambou assoiffé est reconnaissable à ses feuilles enroulées sur elles-mêmes (limitation de la surface d’évaporation ). Un arrosage rapide les fera se dérouler en quelques minutes, mais il est préférable de ne pas arriver à cette extrême.

FERTILISATION.

Gourmand en azote, le bambou se satisfera d’un bon fumier de cheval correctement décomposé et répandu directement aux pieds en fin d’hiver. D’autres types de fumiers conviennent également. Si vous n’avez pas la possibilité de trouver du fumier, vous pouvez utiliser un engrais équilibré au printemps et en été. Evitez d’en apporter en automne, car une alimentation tardive en azote fragilise le feuillage face au gel.
Pour satisfaire son besoin en silice, outre laisser son propre feuillage pailler progressivement le sol, on pourra soit lui apporter du purin de presles ou plus simplement, disperser des presles entières qui se décomposeront progressivement.

PAILLAGE.

Le paillage offre plusieurs avantages. Tout d’abord en se décomposant progressivement il assurera un apport d’humus. Il permet aussi au sol de limiter l’évaporation et finalement, en hiver il contribuera à empêcher le sol de geler.
Le paillage ne peut être qu’artificiellement constitué les premières années. Un bosquet de quelques années va alimenter seul son propre paillage.

TAILLE.

Les bambous se taillent très bien, une seule taille annuelle suffit généralement. Il est tout à fait possible de constituer de très belles haies au carré ou même des topiaires.
La règle est la même pour tous les bambous (mis à part les nains que l’on fauche). En période de croissance des chaumes (fin de printemps, début d’été), attendre que les premières feuilles apparaissent au bout des branches. A ce moment-là, tailler à la cisaille ou au taille-haie. On coupe le chaume pour réduire la hauteur et les branches pour réduire le volume. La densité de feuillage augmentera dans les mois qui suivent.

Le dessus d’une haie de laquelle dépassent deux chaumes particulierement bien en feuilles. Peut-être volontaire, cet oubli est d’un très bel effet.

Les bambous nains se fauchent aux alentours du mois de mars. Quelques semaines plus tard, ils sortiront plus denses et plus beaux. Ceux qui entrent dans la composition de topiaires se taillent comme les autres bambous.

Il existe une autre taille, l’éclaircissement, dont le but est de garder l’équilibre entre la surface disponible et la population des chaumes, afin que ces derniers profitent au maximum des ressources du sol.
Souvent, après quelques années, la hauteur moyenne des nouveaux chaumes tend à stagner, voire à diminuer. La population de chaumes est trop importante pour l’espace qu’elle occupe. Les ressources du sol ne suffisent plus à l’ensemble du massif (ou du pot). Le feuillage évapore très vite l’eau disponible et assoiffe rapidement le bosquet.
Les plus beaux chaumes, ceux caractéristiques de l’espèce (en zig-zag par exemple ou simplement les plus gros) seront conservés, les autres coupés au ras du sol. Il est possible de suprimmer la moitié des chaumes tous les deux ans. Cet entretien se fera de préférence en fin d’hiver. Tous les chaumes de 4 ou 5 ans peuvent être coupés sans crainte, car ils ne participent plus à la vie de la communauté (constitution de réserves) et prélèvent une part qui peut faire défaut. La visibilité sera meilleure pour profiter des couleurs et des perspectives.
Les chaumes restant vont bénéficier de plus d’aisance et vont pouvoir engendrer de plus beaux rejetons.
Bien évidemment, il y a une limite, mais elle sera plus haute que celle d’un bosquet en désordre.
L’éclaircissement concerne surtout les bambous géants ou moyens si l’on attend d’eux qu’ils soient les plus hauts possibles.
Profitez de l’éclaircissement pour épandre du fumier ou un engrais. Au printemps suivant, vos bons soins se vérifieront.

Une des causes du gigantisme reste la recherche de la lumière, un chaume en pleine lumière va produire des branches depuis sa partie basse. Si le bosquet est déjà formé, une pousse va devoir gagner sa place à la lumière et s’étioler le plus possible. Les branches se developperont seulement dans la partie supérieure.

CONTENIR UN BAMBOU TRAÇANT.

Certains bambous se révèlent être particulièrement colonisateurs. Cette idée ne doit pas effrayer mais plutôt réjouir les amateurs. Il existe de simples astuces permettant de prévenir ou résoudre cette propension à l’envahissement si elle se présente.
Les bambous les plus traçants ne sont pas les plus grands comme on pourrait le penser. Ces derniers peuvent très facilement être contenu sans protection. En général, ils produisent peu de rhizomes et les pousses sont assez volumineuses, donc facilement repèrables.
Les plus traçants des bambous se trouvent parmis les petits bambous. Les rhizomes sont nombreux et fins, les pousses percent la surface en abondance. Cependant, ils restent également contrôlable sans protection s’il sont plantés isolément.

La barrière anti-rhizome est un obstacle à la propagation des rhizomes dans le sol.
Elle peut s’avérer très utile à la création d’une haie. Les rhizomes canalisés dans le sens de la longueur, resteront dans la limite définie et permettront à la haie de se densifier plus rapidement. De plus, il n’y aura pas de surveillance (ou moindre) à exercer.
La barrière protège vos voisins d’un bosquet planté en limite de terrain s’il n’y a pas de distance entre les bambous et la limite. Cette mesure n’est pas nécessaire si un obstacle comme un muret sur fondation ou un simple ruisseau se trouve en travers du chemin des rhizomes.
On peut vouloir délimiter un petit espace dans une composition ou simplement empêcher deux variétés de bambous de se mélanger.

La barrière classique est un film de polypropylène de 70 cm que l’on trouve facilement en jardinerie. Ce film est enterré verticalement avec un léger angle de 15 degrés, la partie haute penchée vers l’extérieur.
Un tel achat est très onéreux et représente une part non négligeable dans le budget de l’installation d’une haie si elle est bordée sur ses deux faces principales.

La barrière improvisée, souvent meilleur marché et tout aussi efficace, peut être réalisée à partir de récupération de dalles de jardin correctement jointurées ou de plaques quelconques non sujettes à la décomposition. Des éléments de canalisations de gros diamètres sont quelque fois utilisées. Ils sont mis en terre à la manière d’un pot sans fond.
Dans ce domaine l’imagination des jardiniers n’a pas de limites, du vieux tonneau à la bassine, tout est recyclé.

La tranchée est une solution simple, ne nécessitant qu’une simple surveillance et peut-être un effort annuel.
Une petite tranchée de 30 cm environ est dégagée, afin d’exposer à la vue les rhizomes aventureux qui tenteraient de la traverser. Il suffit de casser la pointe du rhizome ou de le couper s’il est déjà passé. On tirera sur la partie ayant traversé pour l’extraire.

L’espace de service est sans doute la solution la plus répandue. Elle ne nécessite bien entendu aucun effort de terrassement.
Dans un premier temps, il est nécessaire de clairement délimiter l’espace affecté au bambou pour son développement, à l’aide d’un repère visuel, d’un cordon de galet ou d’autres éléments décoratifs…
C’est en tondant son gazon que les pousses seront cassées. Seules les pousses pointant dans l’espace délimité parviendront au terme de leur développement. Ponctuellement une pousse apparaîtra, mais impossible de la rater.
Si la tondeuse ne peut être employée, car il peut s’agir d’une plantation dans un massif fleuri, il suffit, durant cette même période, de casser les pousses. Un petit coup de pied suffit. Très tendres, les pousses se cassent sans effort à la main. Pour plus d’efficacité, il faut attendre qu’elles soient un peu plus hautes avant de les casser au ras du sol, ce qui a pour avantage d’épuiser plus rapidement les rhizomes.

LE BAMBOU EN POT.

Nous ne traitons pas ici des grands bacs ou des grandes jardinières, dont l’idée est de reproduire un espace de quasi pleine terre.

Le choix du pot se fait en fonction de la hauteur potentielle d’un bambou et de celle que l’on souhaite le voir atteindre. Il ne faut pas rêver de gigantisme avec un simple pot. Le volume restreint du substrat ne pourra pas offrir tout ce dont a besoin un géant pour lui permettre de s’exprimer pleinement.
A titre d’exemple, en culture, un pot de 7 l peut contenir la première année, des bambous allant facilement jusqu’à 4 m. Sans rempotage, la hauteur stagnera voire régressera avec la multiplication des chaumes. De plus il n’y a aucun avantage à conserver un tel bambou dans un si petit contenant, car la fréquence des arrosages serait de plus en plus contraignante, de même que la stabilité de l’ensemble qui basculerait au moindre coût de vent.

Nous avons coutume d’utiliser des pots décoratifs en matière plastique, d’une capacité de 30-35 litres environ. Le choix de la matière est selon les convictions de chacun, plastique ou terre, l’une et l’autre ont des avantages et des inconvénients.
Les pots de cette dimension offre un bon compromis entre toutes les tailles de bambous.

Le substrat peut être un simple terreau de rempotage capable de retenir l’eau. Les éléments nutritifs seront apportés par la fertilisation.
Des mélanges plus élaborés peuvent êtres concoctés, comme l’ajout de tourbe pour augmenter l’acidité ou du sable pour assurer un meilleur drainage.
Une soucoupe s’avère nécessaire durant les mois les plus chauds. Elle doit être enlevée le reste de l’année pour éviter le pourrissement des racines dans l’eau stagnante.

En hiver, il faut se méfier des périodes de gel. Les plants, toujours verts, boivent toute l’année et le gel peut les en empêcher en figeant le substrat. Certaines précautions sont donc nécessaires à prendre.
Le principe est simple, il faut empêcher les pots de geler trop longtemps.
La technique est fonction de vos moyens. La plus simple des techniques est de rentrer le pot dans un endroit frais (même sans lumière) si le gel persiste plusieurs jours et de le ressortir dès que le thermomètre passe au dessus de zéro.
La protection des pots par des isolants convient aux courtes périodes de gel. Car le même isolant qui aura retardé la prise du pot, conservera le substrat gelé une fois la température redevenue positive. Ce qui est dramatique pour le bambou qui cherchera plus que jamais à boire. L’isolant doit être placé pour retarder le gel, mais enlevé dès le redoux.
La technique la plus efficace revient à enterrer le pot dans le sol et de mettre un paillage. Les variations de température sont minimes et le plant passera l’hiver sans encombre.

Laboratoire Biologiquement

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